Premier bilan pour la cellule chargée de la lutte contre les harcèlements, violences et discriminations

Un premier bilan du plan d’action contre les cas de harcèlements, violences et discriminations au sein du ministère de la Défense a été présenté à Jean-Yves Le Drian le mardi 9 décembre 2014.

A l’occasion d’une visite, mardi 9 décembre 2014,  à la cellule Thémis,  Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense,  s’est fait présenter un premier bilan du plan d’action mis en place le 15 avril dernier. Thémis permet à chaque personnel, civil ou militaire, homme ou femme, du ministère de la Défense, victime ou témoin de harcèlements, violences et discriminations sexuels au sein du ministère de le signaler.

Huit mois après ces annonces, le contrôleur général en mission extraordinaire (CGME) Bernard Ducateau, qui dirige la cellule Thémis, a présenté au ministre l’état de mise en œuvre dans la prise en charge des victimes et dans l’accompagnement du commandement pour les sanctions à prendre.

Thémis a déjà pris en charge une soixantaine de victimes, dont de très nombreux cas antérieurs à sa création. La cellule les conseille, les soutient, les accompagne dans la durée pour s’assurer du bon déroulement de leur carrière, ou les réoriente vers le bon interlocuteur lorsque leurs demandes n’entrent pas dans le périmètre de la cellule.

État d’avancement des décisions du ministre de la Défense :

  • l’équipe de la cellule Thémis, dirigée par le CGME Ducateau, recueille les signalements des victimes, enquête indépendamment de la hiérarchie, accompagne les victimes et le commandement et suit l’enquête dans un délai maximum de quatre mois ;
  • un partenariat avec les associations d’aide aux victimes a été mis en place pour orienter les victimes vers un grand nombre d’interlocuteurs ;
  • les victimes peuvent contacter un numéro vert dans le cadre du réseau « Ecoute Défense » ;
  • les remontées d’information sont désormais harmonisées pour un meilleur suivi statistique :
  • des formations aux procédures au profit du commandement et du réseau des acteurs sociaux sont délivrées ;
  • la gestion de la mixité dans les infrastructures a fait l’objet de directives ministérielles ;
  • les écoles sont désormais régulièrement inspectées par l’inspection générale des armées, et la méthodologie d’inspection a été professionnalisée ;
  • la mise en place du suivi des statistiques et l’insertion dans le Code du soldat de l’interdit des cas de harcèlement, violences et discriminations sont en cours ;
  • la communication interne a permis une plus grande visibilité de la cellule pour les victimes.

Source: Site du ministère de la Défense

 

Lire également

Violences sexuelles/Armée: 66 cas recensés

À lire également