Centrafrique : pourquoi ne pas envoyer la Gendarmerie nationale ?

Quelles sont les raisons qui empêcheraient le déploiement d’éléments de la Gendarmerie nationale, en particulier d’escadrons de gendarmes mobiles (EGM), dans le cadre de l’opération Sangaris ?

La réponse apportée à la grave crise à Bangui et dans de larges territoires de la République centrafricaine (RCA) gagnerait à être complétée par des acteurs autres que ceux des trois armées. La France tirerait des bénéfices certains de la spécificité de cette autre composante des forces armées.
Des gendarmes déjà présents…
Ce déploiement de gendarmes se ferait en plus de celui déjà effectif de :
  • la prévôté (police judiciaire au sein des armées présente dès lors qu’une force interarmées est déployée en opérations extérieures) ;
  • des éléments en charge de la protection des intérêts français (de l’ambassade de France à Bangui et de certaines autres emprises) ;
  • des gendarmes de la coopération technique et structurelle auprès de la gendarmerie et de la police centrafricaine dans le cadre de la réforme du secteur de la sécurité (RSS).

Pour ce dernier point, et jusqu’à la suspension le 24 mars 2013 de la coopération, il s’agissait pour les attachés de défense (via la DCSD du ministère des Affaires étrangères) et de sécurité intérieure (via la DCI du ministère de l’Intérieur) ou les coopérants :

  • de formation (notamment à l’école de gendarmerie  nationale de Kolongo, au nord de Bangui) ;
  • de restructuration auprès du directeur-général de la gendarmerie nationale);
  • de transfert de matériels (transmissions, véhicules, uniformes, etc.).

L’aide s’élevait à 670.000€ en 2012 (2 à 3 fois moins que celle dans le domaine de la défense), dont une aide logistique directe de 93.000€….

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