La santé aux armées

Lu dans le courrier des lecteurs du journal « Le Figaro » du vendredi 6 décembre.

La maladie du service de santé des armées (…) est généralisée (…) : dévalorisation du travail, démystification du médecin, ébranlement de la hiérarchie, disparition de l’esprit d’équipe, manque de moyens financiers (…). Elle le ronge depuis longtemps : administration centrale véritable « nomenklatura » hypertrophiée et non productive, élitisme parfois injuste donnant la part belle aux « carriéristes » pas toujours les plus passionnés par la médecine…

Elle a été accélérée par la disparition des appelés du contingent. C’est dommage car il s’agit d’un article démocratique exemplaire donnant la possibilité de réaliser de longues études médicales, quel que soit le milieu social, privilégiant par tradition le sérieux de la formation et le goût de l’humanisme.

Docteur Hervé BILI,
69003 LYON

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