Lutte contre le terrorisme : Les militaires du dispositif Vigipirate doivent être renforcés par des policiers ou des gendarmes, selon Jacques Bessy ( par: Michel Munier)

Un militaire de 4ème régiment de chasseurs de gap a été agressé au cutter mercredi dernier, alors qu’il patrouillait  sur le parvis de la Défense dans le cadre du plan Vigipirate.

Jacques Bessy, président de l’Adefdromil (Association de Défense des Droits des Militaires) réagit :

Dans un communiqué, l’ADEFDROMIL condamne cette agression et demande au ministre de la Défense et au ministre de l’intérieur, compte tenu de la spécificité de la mission de sécurisation en milieu urbain, de renforcer systématiquement les patrouilles militaires par des gendarmes ou des policiers.

Sur 20 minutes.fr, le colonel (er) Jaques Bessy explique que «les militaires savent qu’il y a un danger potentiel lorsqu’ils exercent leurs missions dans des lieux publics; ils savent gérer ce stress», mais qu’ il n’en reste pas moins qu’ils sont devenus une nouvelle cible pour des terroristes ou des déséquilibrés. «Je ne serais pas étonné que le meurtre du soldat britannique ait inspiré cette attaque. Car pour des personnes endoctrinées, les militaires sont les premiers symboles de ce qu’ils veulent attaquer: l’autorité, l’Etat…», précise t’il au journal.

Pour Jacques Bessy, la sécurité des 1.200 militaires qui effectuent des patrouilles Vigipirate est donc remise en cause. «Le fait qu’ils patrouillent à trois en triangle, un devant, l’autre au milieu et le dernier derrière, les rendent plus vulnérables face à éventuel agresseur. Et comme ils sont équipés de fusils Famas imposants, ils ne peuvent pas réagir rapidement si l’un d’eux est agressé. Il faut aussi rappeler que leur rôle consiste à se promener dans les lieux publics pour rassurer les gens. Il s’agit de missions de dissuasion et ils ne sont pas équipés de bombe lacrymo pour neutraliser un éventuel agresseur», poursuit-il.

Le président de l’Association de défense des droits des militaires insiste notamment sur la vulnérabilité des femmes militaires. «Je redoute aussi qu’une patrouille puisse un jour se faire voler ses armes», ajoute-t-il.

Jacques Bessy estime que la seule manière d’assurer la sécurité des militaires lors des missions de sécurisation en milieu urbain est de systématiquement les renforcér par la présence d’un gendarme ou d’un policier.

Ce matin, sur RMC, au cours du direct de Bourdin & Co et répondant à Jacques Bourdin, le colonel Bessy précise :….

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