Vendredi, le ministre de la Défense est à Marseille. Il visitera notamment l’hôpital Lavéran qu’on disait menacé de fermeture il y a quelques mois. Responsable CGT au sein des services de santé des armées, Bernard Bourdelin relaie les inquiétudes des personnels.
Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, est attendu à Marseille, demain. Le programme de sa visite comprend une visite de l’hôpital Lavéran. Hôpital d’instruction des armées, cet établissement joue un rôle essentiel dans le service public de la santé dans les quartiers nord et au-delà. En effet, les urgences de Lavéran couvrent le 13e arrondissement, Allauch et Plan-de-Cuques. Une population de 180 000 habitants dont une bonne part, souvent socialement fragilisée, est très éloignée des hôpitaux civils de la ville que cela soit La Timone ou l’hôpital Nord. Des rumeurs persistantes de fermeture avaient donc causé un certain émoi ces dernières mois. D’autant plus que 90% des patients qui fréquentent cet hôpital sont des civils.
Si le gouvernement a tenu un discours rassurant depuis, la menace persiste. Les personnels de l’hôpital partagent ce sentiment d’inquiétude et le maire Jean-Claude Gaudin n’est pas le dernier à la relayer. Responsable de secteur des services de santé des armées pour la CGT, Bernard Bourdelin se fait l’écho de ses inquiétudes. « Nous attendons de Jean-Yves Le Drian qu’il confirme ce qu’il a annoncé devant la représentation nationale, le 5 novembre 2012. Il avait dit notamment qu’il était attaché à la qualité du service de santé des armées, que les crédits allaient augmenter de 7% et qu’il n’y aurait aucune fermeture d’hôpital militaire même s’il tenait compte des observations de la cour des comptes à ce sujet. Il y en a neuf en France, trois étaient menacés dont l’hôpital Lavéran ».
« La santé des armées, c’est 2% du budget »
D’ailleurs, le syndicaliste conteste les conclusions de la cour des comptes….
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