Sans avoir rencontré de vraie résistance, les Français ont repris le nord du pays et stabilisent leurs positions sur la boucle du Niger. Mais après ?
L’arrivée des forces spéciales françaises à Kidal, mardi dans la nuit, scelle la fin de la première phase de la guerre du Mali, qui a commencé le 11 janvier. En moins de trois semaines, les armées françaises sont donc parvenues avec de gros moyens, mais sans trop de peine, à renverser la situation qui vouait au néant ce qui reste de l’État malien. Non seulement la descente des colonnes armées islamistes vers Bamako ne s’est pas produite, puisqu’elle a été stoppée en urgence par les aéronefs français, mais en outre la série de coups de poing réalisée par les forces spéciales a mis K.-O. les gangstéro-djihadistes.
Il y a de fortes chances pour que ces troupes légères aptes à enlever des touristes ou à terroriser une population civile désarmée ne viennent pas de sitôt se frotter à l’élite des forces françaises. Chaque jour renforcés et consolidés, les soldats français engagés dans l’opération Serval sont aujourd’hui plus de 3 000, la plupart sur le sol malien. Ils tiennent la boucle du Niger et sont là pour un moment.
Comme à la manoeuvre
Pour le chef des armées François Hollande, c’est tout bénéfice. Bien préparées, bien renseignées, bien commandées, les forces françaises ont pu répondre en quelques heures à ses ordres….
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