L’avocat du lieutenant de Légion poursuivi pour « actes de torture et de barbarie » s’explique

Le 4 mai 2008, le lieutenant Médéric B. commande à Djibouti un exercice de sa section du 2e régiment étranger de parachutistes. Dans des circonstances dont le détail reste à préciser, ce lieutenant et trois de ses subordonnés s’en prennent à un légionnaire slovaque, Jozef Svarusko, le frappent et l’empêchent de boire. L’homme meurt quelques minutes plus tard d’un « coup de chaleur », selon l’enquête de commandement. L’avocat Pierre-Olivier Lambert, qui assure la défense de l’officier avec son confrère Alexandre Varaut, a accepté de répondre au point.fr.

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Cette publication a un commentaire

  1. Tanis

    Lynchage médiatique pour raisons politiques…
    En ces temps de « réformes » profondes de la société et des institutions il devient aisément compréhensible, sauf pour ceux bien évidemment qui ne veulent surtout pas s’en rendre compte et qui vivent dans le déni de réalité permanent, que tout événement pouvant servir d’ « exemple » est amplement utilisé et grossis médiatiquement à des fins qui dépassent les simples citoyens que nous sommes, tant les enjeux sont importants. A la lecture de bons nombres de « commentaires » qui me paraissent plus être rédigés par des professionnels de l’intox via internet et procéder à la même campagne de désinformation, le message est bien rodé. Tout est fait pour faire réagir les lecteurs non sur les faits ayant pu se dérouler mais sur un pseudo-moralisme condamnant d’avance un lieutenant, seul officier « responsable » de la mort malheureuse d’un engagé volontaire. L’armée et la justice a déjà eu à traiter d’autres cas similaires mais qui n’ont jamais déclenchés un tel tollé médiatique, surtout 7 mois après les faits… Comme si cette période avait surtout permis de constituer un dossier uniquement à charge et surtout de planifier une campagne de dénigrement et de déstabilisation.
    Au moment ou l’armée subit une énième crise face à un avenir plus qu’incertain (baisse drastique des budgets et effectifs, réintégration dans un OTAN plus américanisé que jamais, redéfinition des menaces potentielles et surtout réelles, …), le moindre incident ou accident sert de prétexte à dessouder du militaire, permettant aux politiques et carriéristes-atlantistes de réduire l’influence des hommes de traditions de l’armée républicaine française.
    L’idéal républicain est de plus en plus fragilisé, sapé chez ceux qui en sont en principe les plus ardents défenseurs. Les tenants des réformes ont régulièrement invoqué les idéaux de « moral » ou « modernisme » pour légitimer toutes leurs initiatives, mais aussi pour réduire ou fragiliser les autres institutions : tout événement entraîne une réflexion non sur la politique à suivre mais sur les mesures institutionnelles à prendre pour mettre hors circuit une fraction de celles-ci.
    Exemple : les sociétés privées de surveillance devraient jouer un plus grand rôle dans la sécurité des Français. C’est ce que souhaite Michèle Alliot-Marie, ministre de l’Intérieur. Dans un livre blanc sur «la participation de la sécurité privée à la sécurité générale en Europe», la participation de ces sociétés au maintien de l’ordre y est présentée comme inéluctable. Elle l’est d’autant plus que les effectifs de police et de gendarmerie seront à la baisse dans les années futures.
    Dans ce domaine comme dans tant d’autres, l’Etat abandonne une partie de ses devoirs et de ses prérogatives à des intérêts privés. L’avenir dira qui en sera réellement les bénéficiaires.

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